Téléchargez le  Discours du président sur l’Etat de la Nation en août 2014 logo_pdf

DENIS SASSOU NGUESSO En 2016, comme tout congolais conscient le sait, le général Sassou Nguesso totalisera près de trente deux  (32) ans de pouvoir, ici nous n’ajoutons pas sa longue  période de chef des renseignements ainsi que celle  de chef de la défense et la sécurité du Congo période où il savait créer les scénarios de coup d’État pour mieux neutraliser ses adversaires, ainsi, après ses 32 ans de tyrannie, l’homme ne se corrige pas, il fait de la République du  Congo sa propriété privée. Plus grave encore, s’approchant de la fin de ses multiples mandats, à l’heure où les congolais  font des prières pour l’avènement  dans ce pays d’une commission vérité et réconciliation à l’instar de celle de l’Afrique du sud,  afin de mettre le peuple dans ses Droits de la bonne justice; de la véritable réconciliation; de la bonne distribution de ses richesses nationales; du bon niveau de vie; etc.… Aujourd’hui, le général Sassou Nguesso introduit encore dans ses discours les menaces « des larmes et du sang », où va le Congo?, les larmes et le sang des autres insiste t-il,  probablement ceux des familles des disparus du Beach ou ceux desdits réfugiés kidnappés  eux-mêmes, peut être aussi qu’il parle, lui,  des larmes et du sang des populations massacrées dans la contrée d’Owando à Ikonongo ou de ceux de la Bouenza et du Pool, ou encore des larmes et du sang infligés par les milices angolaises aux 3.000 femmes de la ville de Dolisie, le CICR et l’UNICEF ont  eu à bien noter ces viols massifs et collectifs dans la troisième ville du pays. Mais, de quels sang et larmes parle t-il? Le général Sassou Nguesso qui a été, malgré les importantes royalties pétrolières pour seulement 4.000.000 d’habitants,  incapable  de donner le logement, l’hôpital, l’emploi, la nourriture, la salle de classe, le social convenable aux congolais en 32 ans de règne totalitaire n’a plus de raison de s’accrocher au pouvoir, il doit partir.  Le Congo a besoin d’un véritable changement. Au lieu d’aller acheter des soi-disant lobbyings par ces montants faramineux en Cote d’Ivoire, Guinée, Centrafrique, au Niger, Burkina Faso, Mali, etc.…. le général Sassou Nguesso ferait mieux d’aller puiser dans les archives de Massamba Débat et d’André Milongo pour apprendre la gestion de la chose publique. Ce gaspillage de milliards est inacceptable. Nous estimons qu’en lieu et place « du sang et des larmes », il est mieux d’amener les  congolais à se souvenir de la vision de nos aïeux pour ce pays et son indépendance, nous citons ici en exemple quelques propos de l’abbé Fulbert Youlou : « L’indépendance et l’émancipation consistent, avant tout, pour un pays, à assumer seul toutes les responsabilités qui lui incombent : la paix, l’ordre, l’union, la protection de ceux qui constituent la Nation. Elle exige aussi une ligne de conduite, une politique extérieure, libres de toute ingérence…Nous sommes maîtres de notre sort, de notre devenir, dans un monde en perpétuel bouillonnement, dans un monde où s’affrontent des blocs idéologiques tels qu’ils ne peuvent admettre ni tolérer les faibles, les mous, les hésitants. L’indépendance, dis-je, consiste…à assumer seuls toutes les responsabilités qui nous incombent. Et pour cela nous devons compter sur la volonté du pays tout entier. La foi en lui-même d’un peuple, son enthousiasme ont bien souvent, dans l’histoire, rendu possible un avenir que le monde entier s’accordait à reconnaître comme impossible. »

«  J’appelle colonialisme une structure au service d’une puissance étrangère qui impose à l’Afrique un appareil psychologique de conquête lui-même inspiré par des techniciens chinois mis en place par des fonctionnaires envoyés de Pékin et servi par des évolués indigènes éduqués dans des écoles d’administration coloniale de Pékin. Toutes les conditions du colonialisme, telles que l’Afrique les a connues dans le passé, sont à nouveau réunies avec la différence que les capitalistes de la colonisation réalisaient de gigantesques progrès techniques dont se moquent les cadres de la révolution communiste qui visent un asservissement des esprits et des âmes par une oppression scientifiquement étudiée. Ce qui est grave dans la situation que je vais dénoncer, c’est que dans notre lutte passée pour l’indépendance, le monde entier faisait écho à nos aspirations, dépassant parfois nos désirs, alors qu’aujourd’hui l’Afrique africaine se retrouve seule devant la menace raciste d’un déferlement asiatique déjà commencé. » Quittez ces menaces, les congolais n’ont plus besoin des discours du genre « du sang et des larmes », le général Sassou Nguesso se trompe de temps, il devait écouter son Dieu et non ses dieux……. Car les congolais sont maintenant unis pour le changement

Batekolo  Abel

Secrétaire général du FPDD